A. El Ansari a mis en avant, lors d’un entretien accordé à la chaîne de télévision publique chinoise CGTN, les relations économiques « importantes » entre les deux pays, soulignant que le Maroc œuvre à renforcer davantage les conditions favorables aux investissements étrangers, y compris ceux en provenance de Chine. Il a, dans ce sens, rappelé que le Maroc offre l’accès à un marché estimé à environ 2,4 milliards de consommateurs grâce aux accords de libre-échange signés avec plusieurs pays de différentes régions.
Le diplomate marocain a assuré que le Royaume présente un potentiel commercial important pour les entreprises chinoises, que ce soit à l’intérieur du pays ou avec les partenaires du Maroc dans le continent africain et en Amérique du nord.
Les échanges commerciaux entre le Maroc et la Chine ont augmenté de plus de 50% en 2022 pour atteindre un volume global de 7,6 milliards de dollars, plaçant le géant asiatique comme le troisième plus grand partenaire commercial du Royaume et son principal partenaire en Asie.
Quant aux investissements chinois au Maroc, ils n’ont été évalués, en 2022, qu’à près de 56 millions de dollars, ciblant principalement les secteurs de l’industrie, des grands travaux, du transport, de l’immobilier, de l’énergie et des mines, avec une part de 52% pour l’industrie. Reste que pareil volume est insignifiant au regard des lourds investissements consentis par Pékin dans le cadre du projet « One Bilt, One road » qui mobilise, lui, des centaines de milliards de dollars.
Sur ce registre, l’ambassadeur marocain a tenu à souligner que le volume des investissements chinois au Maroc demeure en deçà des potentialités des deux pays, tout en exprimant l’ouverture du Maroc à accueillir davantage d’investissements chinois. Une ouverture qui ne saurait être porteuse sans une banque de projets sûrs et viables.