La question des fertilisants a été brièvement abordée par Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, lors du point de presse tenu la semaine dernière à Rabat, avec son homologue ghanéen.
Quelques jours plutôt, le chef de la diplomatie du Kenya, Musalia Mudavadi, a appelé, depuis Casablanca, le royaume à « accélérer la création d’une usine de mélange d’engrais au Kenya, un projet qui devrait considérablement réduire les coûts des intrants et améliorer les rendements pour les agriculteurs kenyans ».
Le Kenya et le Ghana soutiennent le plan marocain d’autonomie pour le Sahara occidental, proposé en 2007.
Le Maroc est également en négociations avec la Tanzanie, pays qui reconnaît toujours la fantomatique république arabe sahraouie démocratique (RASD), pour la construction d’une usine de produits fertilisants.