Anticipant cette présence, Nabila Massrali, porte-parole de l’Union européenne pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, a réaffirmé la semaine dernière, que « ni l’UE, ni aucun de ses États membres ne reconnaissent la « république arabe sahraouie démocratique » ». Elle a précisé qu’une participation du Front à la réunion ministérielle « n’a aucune influence sur cette position ».

En marge de ce partenariat UE-UA organisé mercredi, Ahmed Attaf, ministre algérien des Affaires étrangères, avait rencontré la veille à Bruxelles Mohamed Yeslem Beïssat, son homologue séparatiste. « La réunion a été l’occasion d’échanger des vues sur les derniers développements concernant la question du Sahara occidental, tant au niveau régional qu’international, et de passer en revue les efforts pour faire avancer le processus de règlement politique. Ce processus permettrait au peuple sahraoui d’exercer son droit légitime et inaliénable à l’autodétermination, conformément aux résolutions de la légitimité internationale », indique l’agence de presse du Polisario.

Bien que le Front soit exclu des réunions de partenariat de l’Union africaine avec la Russie, la Chine, la Turquie, l’Italie, la Corée du Sud, l’Indonésie et les États-Unis, il reste néanmoins présent aux rencontres avec l’Union européenne. La semaine dernière, la porte-parole de l’UE a attribué la responsabilité de la présence du Polisario à cette réunion à l’Union africaine.

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