La signature de l’accord de Bouznika saluée par les Nations unies, l’Union africaine ainsi que de nombreux Etats africains et arabes, n’a pas manqué de faire réagir, quoique tardivement, le maréchal autoproclamé Khalifa Haftar. Ainsi, l’homme fort de l’Est libyen se joint à cet élan qui bénit ledit accord.
Après la réunion de jeudi 15 juin à Benghazi avec Aguila Saleh Issa, président du Parlement, l’autoproclamé chef de l’Armée nationale libyenne (ANL) a affirmé, dans un communiqué, « soutenir toute entente susceptible de conduire à la tenue d’élections bien organisées et transparentes, sans oppression, exclusion ou confiscation des droits d’aucune partie », rapporte un média libyen.
Le maréchal a exhorté les forces politiques du pays à l’Ouest comme à l’Est de « mettre fin aux divisions politiques et former un nouveau gouvernement unifié de technocrates, chargés d’organiser des élections dans l’ensemble du pays ».
En plus du maréchal Haftar, onze partis libyens appuient l’accord conclu au Maroc, ajoute la même source.