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Climat des affaires : Le Maroc talonne l’Afrique du Sud et le Rwanda

Parmi les 10 pays africains au climat le plus favorable aux entrepreneurs, le Maroc figure dans le trio de tête aux côtés de l’Afrique du Sud et du Rwanda, selon le magazine Business Insider Africa.
Le Maroc talonne l’Afrique du Sud et le Rwanda

Prenant de plus en plus d’ampleur en Afrique, l’entrepreneuriat devient un puissant catalyseur de croissance économique sur le continent. L’Afrique du Sud, le Rwanda et le Maroc sont les pays qui créent les conditions les plus propices à ces activités en Afrique, affirme le magazine Business Insider Africa s’appuyant sur une récente étude du magazine CEO World. Dans le Top-10 des pays les plus entrepreneurs de l’Afrique figurent, par ordre décroissant, l’Afrique du Sud (15,12 points). Disposant d’une main-d’œuvre hautement qualifiée, d’un esprit de compétition et d’un environnement propice aux affaires, ce pays possède la troisième économie du continent et représente une plaque tournante de l’industrialisation en Afrique subsaharienne. L’Afrique du Sud, 48ème dans le classement mondial, est le pays le plus ouvert aux entrepreneurs en Afrique.

Le Rwanda (14,96 points) arrive en deuxième position. Ce pays, 50ème dans le classement mondial, peut se vanter de ses progrès remarquables dans le domaine. Le dévouement du pays à l’innovation, associé à des infrastructures rénovées, a stimulé une culture de startup florissante.

Quant au Maroc (14,32 points), il occupe la troisième place grâce à son écosystème d’entreprises dynamiques. Le Royaume, 61ème place dans le classement mondial, constitue un bassin croissant de main-d’œuvre qualifiée, associé à une compétitivité et à un accès au capital facilité, a favorisé un environnement bénéfique à l’épanouissement des startups.

Le Kenya (14,2 points) occupe la quatrième place. Ce pays, 63ème rang mondial, s’établit comme un foyer pour les entreprises. La résilience de la nation, associée à un paysage d’innovation croissant et au développement d’infrastructure, alimente son esprit d’entreprise.

Le Nigeria (14,11 points) se classe en cinquième position. Ce grand pays, 64ème place mondiale, reste un moteur pour les entrepreneurs en Afrique. Bénéficiant de la plus grande économie du continent, la scène des startups du Nigeria se sert d’un meilleur accès au capital et d’un environnement commercial ouvert.

La Tunisie (13,38 points) qui fait honneur à l’innovation et la compétitivité, elle se place au sixième rang. Les efforts du pays, 76è dans le classement mondial, cherchent à soutenir les petites entreprises et remettre à neuf les infrastructures contribuent à son écosystème entrepreneurial florissant.

Le Ghana (13,35 points) affiche un net engagement en faveur des startups, ce qui place ce pays en septième position. Les compétences de la main-d’œuvre et l’ouverture aux affaires du pays, 77ème dans le classement mondial, ont fourni un terrain fertile aux entrepreneurs.

Le Botswana (12,85 points) qui s’arroge la huitième place montre son engagement à favoriser les entrepreneurs. Une économie en croissance, des infrastructures améliorées et un environnement commercial propice ont contribué au succès de ce pays, 86ème dans le classement mondial.

Le Cameroun (12,65 points) qui embrasse un esprit d’entreprise en plein essor, se classant neuvième. Les efforts du pays, 89ème dans le classement mondial, pour améliorer l’accès au capital et renforcer l’ouverture des entreprises, ont joué un rôle déterminant dans le soutien aux startups.

L’Égypte (12,59 points) qui complète le top 10 fait figure de moteur de l’entrepreneuriat grâce à son vaste potentiel et à sa culture d’innovation croissante. Les diverses compétences de la main-d’œuvre du pays, 90ème dans le classement mondial, et les efforts déployés pour promouvoir l’ouverture des entreprises ont créé des bases solides pour les startups.

Le rapport du magazine CEO WORLD met en lumière les meilleurs pays pour les entrepreneurs, évaluant 100 économies mondiales selon divers paramètres, notamment l’innovation, la compétitivité, les infrastructures, les compétences de la main-d’œuvre, l’accès au capital et l’ouverture aux entreprises.

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