Gaz

L’Algérie est passée à l’action en diminuant la semaine dernière de près d’un quart la quantité de gaz livré à l’Espagne. C’est ce que révèle la presse ibérique alors qu’Alger, gros fournisseur du gaz pour l’Europe, s’active en silence pour multiplier les pressions sur Madrid, économiques pour l’essentiel, pour exprimer son mécontentement vis-à-vis de la nouvelle politique marocaine de l’Espagne.

Un nouvel acteur de poids s’intéresse au gazoduc Maroc-Nigéria. Et il s’agit des Russes qui expriment leur volonté quant à la réalisation de cet immense chantier. Timipre Sylva, ministre nigérian du Pétrole, l’a annoncé lundi 2 mai, rapporte l’agence Reuters.

Le Fonds de l’OPEP pour le développement international (OPEC Fund) et le Maroc ont annoncé, vendredi, un accord pour le financement des études d’avant-projet du gazoduc Maroc-Nigeria. L’OPEC Fund libèrera, à cette occasion, 14,3 millions de dollars.

Le gazoduc devant relier le Nigeria au Maroc n’est pas mort. La preuve, WorleyParsons, société d’ingénierie australienne, a annoncé, mardi, que les deux pays lui ont attribué le contrat pour les études techniques préliminaires du projet de gazoduc qui reliera les deux pays par voie maritime.

Le Maroc se dirige vers la sécurisation de son approvisionnement en gaz naturel. Leïla Benali, ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, assure que le Maroc étudie les différentes offres reçues pour choisir un fournisseur de gaz naturel, marquant ainsi sa première entrée sur le marché international du GNL (Gaz naturel liquéfié).

Les Etats-Unis et l’UE ont affirmé dans une déclaration qu’ils travaillaient à la fourniture de «volumes additionnels de gaz naturel» pour l’Europe, afin de faire face, entre autres, à un contrecoup d’une éventuelle «invasion russe de l’Ukraine.»