Turquie

Alors que la Turquie compte ses morts en Irak, huit soldats ayant perdu la vie en l’espace de quelques jours, Recep Tayyip Erdogan, président turc, a prévenu que son pays n’attendra pas la «permission» des Etats-Unis pour lancer une nouvelle offensive en Syrie. En attendant, la Russie qui a renforcé sa présence militaire à Qamichli a aussi mené des opérations aériennes conjointes avec l’armée syrienne.

Mevlut Cavusoglu, ministre turc des Affaires étrangères, a annoncé jeudi que « la Turquie sera le seul débouché du gaz israélien si ce dernier décide de l’exporter vers l’Europe », notant dans le même temps qu’Ankara « n’entend pas cesser d’acheter du gaz naturel à Russie. »

Alors que la situation dans le nord syrien est toujours incertaine, l’armée turque ayant bombardé la région d’Alep avec une rare violence, le président turc a déclaré que son pays préparait un nouveau projet qui permettrait le retour volontaire d’un million de réfugiés syriens dans leur pays.

Les brigades du Hezbollah irakien ont déclaré que « l’agression contre la souveraineté de l’Irak, par l’occupation turque, vise à contrôler le pétrole et le gaz irakiens ». Cette position intervient après la convocation, à Bagdad, de l’ambassadeur turc en Irak pour lui remettre une lettre de protestation. A contrario, le Président Recep Tayyep Erdogan a signalé que les opérations guerrières en Irak se faisaient avec l’accord de Bagdad et d’Erbil, haut lieu du Kurdistan irakien.