La France qui a appelé à élargir le champ d’action de la coalition antiterroriste pour englober le Hamas ne baisse pas les bras. Des responsables d’une vingtaine de pays devaient prendre part, mercredi à Paris, à une rencontre pour définir une stratégie pour assécher le financement du Hamas et endiguer sa propagande en ligne.
Tous les soldats français déployés au Niger dans le cadre de la lutte antidjihadiste auront quitté le pays d’ici le 22 décembre, ont annoncé mardi 12 décembre les militaires au pouvoir. Le point final d’un départ débuté en octobre dernier.
Une frégate française patrouillant en mer Rouge a abattu deux drones provenant du nord du Yémen, territoire sous contrôle des rebelles houthistes, qui menacent de perturber le trafic sur cette voie maritime stratégique dans le cadre du conflit entre Israël et le Hamas.
En assistant à l’allumage d’une bougie à l’occasion de la fête juive de Hanouka le 7 décembre au palais de l’Élysée, le président de la République s’est attiré les foudres de l’ensemble de la classe politique et plus particulièrement de la gauche. Il faut dire que la laïcité de l’Etat tricolore a tendance à devenir lâche. Depuis qu’Emmanuel Macron s’est empressé au chevet de l’Etat d’Israël qui mène un génocide à Gaza. En invitant à élargir le champ d’action de la coalition antiterroriste pour englober aussi le Hamas.
Le président français semble manœuvrer pour mettre à exécution sa proposition initiale de former une alliance anti Hamas et anti mouvements de résistance, à l’instar de la coalition contre Daech.
Alors que les frappes israéliennes meurtrières contre Gaza ont repris au terme d’une trêve entre le Hamas et Israël, des milliers de personnes ont défilé à Paris, samedi 2 décembre, pour réclamer un « cessez-le-feu permanent ».
Jean-Yves le Drian s’est rendu à Beyrouth pour tenter de convaincre les dirigeants libanais de sortir de la crise. L’envoyé spécial du Liban d’Emmanuel Macron a été confronté une nouvelle fois aux nombreuses divergences des chefs locaux.
Dans les rangs des séparatistes du Polisario, la politique marocaine de la France gêne aux entournures leurs prétentions. Les dernières révélations faites par Christophe Lecourtier, ambassadeur français à Rabat, sur le dossier saharien, sont considérées par Saleh Sidi El Bachir, l’adjoint du représentant du Front à Berlin, comme un soutien apporté par l’Etat français au Royaume.
Une « marche silencieuse » et « apolitique » pour la paix au Proche-Orient, lancée à l’initiative du monde de la culture, a mobilisé quelques milliers de personnes à Paris le 19 novembre. La veille samedi, d’autres manifestations propalestiniennes ont été organisé dans plusieurs villes françaises.
A l’heure où la France se déchire à cause de la guerre entre Israël et le Hamas, Emmanuel Macron a adressé à Tel-Aviv la critique la plus sévère de tous les dirigeants du G7 depuis le début du conflit, et parle sans détour de la nécessité d’un cessez-le-feu à long terme.
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