Alors que le Premier ministre Benjamin Netanyahu est invité à s’exprimer devant le Congrès américain le 24 juillet, de hauts responsables et des personnalités publiques israéliennes ont appelé mercredi dans les pages du New York Times à annuler son discours.
Un bombardement israélien sur le camp de réfugiés de Chati a tué dix membres de la famille d’Ismaël Haniyeh. En avril, le chef du bureau politique du Hamas avait également perdu trois fils. Le Hamas a lancé un appel à la communauté internationale et les Nations Unies à assumer leurs responsabilités face à ces crimes horribles en cours et à prendre des mesures urgentes pour protéger les civils innocents et tenir les dirigeants terroristes de l’occupation responsables de leurs crimes.
Pas de trêve dans l’enclave palestinienne. Le chef d’état-major de l’armée sioniste fait valoir les succès de la pression militaire israélienne qui s’exprime par un succédané de massacres des civils tout autant que le chef du gouvernement israélien. A Washington, le ministre israélien de la défense insiste, dans ses entretiens, sur le respect de l’agenda israélien, en minorant les mises en garde américaines. Mais au-delà de Gaza, l’establishment israélien nourrit d’autres ambitions non moins graves en Cisjordanie. Le nouveau projet de loi qui empêcherait tout président américain d’entraver l’aide militaire à Israël, sans en informer le Congrès, devrait donner des ailes aux sionistes.