La République de la Sierra Leone a exprimé, mardi à Rabat, son plein soutien à l’intégrité territoriale du Royaume, tout en considérant l’Initiative marocaine d’autonomie comme la seule solution « crédible, sérieuse et réaliste » au différend autour du Sahara marocain.
Le nuage d’été qui a obscurci pour un temps l’horizon des relations entre Rabat et Paris se dissipe au rythme de la multiplicité des rencontres bilatérales. Après les ouvertures de la France entamées dans le dossier saharien, le volet sécuritaire est à l’ordre du jour.
Staffan de Mistura, envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental est arrivé, jeudi 4 avril, au Maroc. A Rabat, il a eu des entretiens avec Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, et Omar Hilale le représentant permanent du royaume auprès des Nations unies.
La normalisation entre Rabat et Paris semble renouer avec sa traditionnelle vitesse de croisière. Plusieurs ministres français sont attendus dans le Royaume entre avril et février.
Nasser Bourita, ministre marocain des Affaires étrangères, a reçu, vendredi à Rabat, le Mauritanien Hamadi Meimou, haut représentant de la coalition pour le Sahel. La rencontre traduit l’importance du Maroc dans le processus de sécurisation de la région.
Deux nouveaux consuls algériens ont été désigné à Casablanca et Oujda. L’information a été véhiculée par la diplomatie algérienne alors que les relations entre les deux pays restent marquées par un coup de froid qui perdure.
L’administration Biden n’envisage pas d’ouvrir un consulat à Dakhla. Le financement de ce projet n’est pas inscrit dans le budget 2025 de la diplomatie américaine.
Le rapprochement maroco-espagnol qui n’est pas exempt de rebondissements des deux côtés du Détroit, au regard des intérêts qui s’entrechoquent, mais aussi du solde de tout compte du legs colonial ibérique en attente, nourrit toujours les passions. Interpellée, la diplomatie espagnole écarte toute incidence de l’entente en Rabat et Madrid sur la politique algérienne de l’Espagne.
Après le séjour à Rabat du chef de la diplomatie française, scellant ainsi l’entame d’une nouvelle phase dans les relations entre la France et le Maroc, Samira Sitail a été reçue par le Président français pour lui présenter ses lettres de créance.
Stéphane Séjourné, ministre français des Affaires étrangères, s’est contenté d’affirmer lundi, à Rabat, le soutien « clair et constant » de Paris au plan d’autonomie marocain du Sahara. Reçu par Nasser Bourita, son homologue marocain, il a exprimé la volonté de progresser sur ce dossier en soutenant la position du royaume. « C’est un enjeu existentiel pour le Maroc. Nous le savons » a-t-il souligné, lors d’une conférence de presse conjointe. Sans pour autant oser franchir le Rubicon !
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