A l’issue d’une réunion tenue au siège de la FMEJ à Casablanca, lesdites instances ont exprimé leur étonnement vis-à-vis de la lenteur de l’opération, ainsi que « la faible communication ou leur interaction avec les doléances pertinentes » des journalistes protestataires.
Elles appellent ainsi la commission provisoire à précise un communiqué produit à l’occasion. Et renouvellent aussi leur indignation sur « le fait de ne pas avoir été invitées à participer à la réunion élargie de la commission de la carte professionnelle », tel que prévu par la loi.
Dans un autre registre, les instances rappellent la promulgation par le ministère de tutelle d’un décret relatif à l’aide publique et son approbation par le conseil de gouvernement, « sans concertation ni dialogue préalable avec les organisations professionnelles ». Ce texte « comporte des conditions susceptibles de se répercuter négativement sur la presse électronique et régionale, ainsi que sur les petites et moyennes imprimeries, conduisant ainsi à la restriction du pluralisme et de la diversité du secteur » dans le pays, alertent-elles.
Dans ce sens, les instances professionnelles rappellent que « l’existence aujourd’hui d’une commission provisoire est en soi un indicateur d’une dégradation et d’un recul par rapport à l’acquis démocratique incarné par la création de l’institution d’autorégulation en 2018 ». Par conséquent, elles ont appelé le gouvernement à « envisager de sortir de ce provisoire, dans les plus brefs délais, à respecter la loi, l’esprit de l’article 28 de la Constitution et le libre choix démocratique ».