Alors que l’année scolaire a connu plusieurs rebondissements, principalement à cause du décalage des examens et des programmes, la date de la session de rattrapage pour la deuxième année du BAC subira également un changement notamment pour éviter de coïncider avec l’Aïd Al Adha.« Une nouvelle programmation pour les dates des contrôles continus restants et des examens pour les différents cycles » découle des événements ayant marqué l’année scolaire a affirmé le ministre, en citant les manifestations des enseignants.
C. Benmoussa a assuré que les enseignants et le corps administratif relevant du ministère de l’Enseignement, ont tous été mobilisés afin que les élèves puissent terminer leurs programmes en dépit des perturbations.
La session ordinaire de l’examen national se déroulera les 20, 21 et 22 juin 2022 pour les branches scientifique et technique et professionnelle et les 23 et 24 juin 2022 pour la littérature et l’enseignement originel. Les résultats des examens de la session ordinaire seront annoncés le 1er juillet 2022.
Le hic des fuites
En attendant, force est de souligner que la session a été entachée par des fuites relatives à l’épreuve de physique de l’examen national du baccalauréat scientifique et technique. Répondant à cet incident qui a fait le bonheur des utilisateurs des réseaux sociaux, la tutelle a réagi en affirmant qu’il ne s’agit pas d’une « fuite » puisque cela « ne s’est pas produit avant que les candidats n’entrent dans les centres et salles d’examen ». « En pratique, il ne peut pas y avoir un policier pour chaque élève pour surveiller tous les candidats qui ont amené avec eux quelques appareils électroniques sophistiqués et du matériel de pointe. C’est ce qui a engendré ce cas, qui reste tout de même isolé », a indiqué le ministère.
Une heure après le début de la session ordinaire des examens du baccalauréat, rappelle-t-on, de nombreuses pages sur Facebook ont publié des réponses des examens, notamment de physique. Un phénomène qui se répète chaque année malgré la vigilance des autorités compétentes.
Pourtant, au cours des deux dernières semaines, les autorités ont réussi à démanteler dans plusieurs villes nombre de réseaux proposant des appareils électroniques sophistiqués facilitant la fraude. Les personnes concernées ont ainsi été déférées devant le parquet compétent.