B. Ouchelh fait part de son expérience de militant partisan, tout en retraçant les événements marquants du Maroc des années 1960 et 1970, notamment les coups d’État militaires, les mouvements socio-politiques et les soulèvements populaires. À travers cet ouvrage, il s’agit de « comprendre les racines de la transition démocratique et la réconciliation nationale sous Mohammed VI ».
« En appelant la jeunesse marocaine à poursuivre la lutte pour la justice et l’État de droit, l’auteur souligne l’importance de la mémoire historique et des sacrifices des générations précédentes », souligne l’éditeur, à propos d’« un ouvrage essentiel pour les historiens, la diaspora marocaine et la jeunesse francophone, désireux de découvrir des aspects méconnus de leur histoire ».
Né en 1945 à Salé, B. Ouchelh a suivi sa formation académique en sciences à l’Université Mohammed V de Rabat et en géologie à Grenoble et Nancy. Géologue au Maroc et en Libye, il devient ensuite PDG d’entreprises à Paris. Dans le cadre de son engagement politique, il a été actif au sein de l’Union nationale des forces populaires (UNFP), a lutté pour les droits humains et a été membre de la direction de l’USFP. Après une amnistie, il a pu retourner au Maroc en 1994.
Vivant actuellement à Paris, le militant publie ce premier ouvrage de sa vie au sein du principal parti d’opposition au Maroc, ainsi que son rôle actif dans les événements politiques marquants de l’histoire récente, notamment sa participation à la tentative de l’un des deux coups d’État militaires dans le royaume et son implication dans la branche armée de l’UNFP.
Dans ce récit, l’auteur revient également sur l’établissement d’un gouvernement d’alternance en 1998, sous Abderrahmane Youssoufi, ainsi que la création de l’Instance équité et réconciliation (IER) sous le règne de Mohammed VI. Il s’agit de proposer un éclairage « aux historiens, à la diaspora marocaine en France et en Europe, ainsi qu’à la jeunesse francophone du Maroc sur des aspects méconnus de leur histoire ».