Le chef du Polisario était convié à ce rendez-vous international, aux côtés du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, John Kerry, envoyé du président Joe Biden pour le climat, et Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne. Mais de nombreux chefs d’Etats africains ont boudé l’événement, tels le sud-africain Cyril Ramaphosa et l’algérien Abdelmadjid Tebboune qui soutiennent le Polisario. Abdelfattah Al-Sissi, raïs égyptien, a lui aussi opté pour la chaise vide.
B. Ghali a proposé aux participants de « partager l’expérience de la république sahraouie dans la cohabitation avec les changements climatiques ». De son côté, Mohamed Sidati, « ministre des Affaires étrangères de la RASD », a affirmé dans des déclarations à la presse que « le peuple sahraoui ne se soumettra ni à l’occupation marocaine ni au changement climatique ». B. Ghali a été convié au diner offert par le président Ruto en l’honneur des chefs de délégations.
La participation du chef du Polisario à ce conclave africain sur le climat a été précédée par sa présence au sommet des BRICS, tenu en Afrique du Sud du 22 au 24 août. Le Kenya reconnait toujours la « RASD ».