Après les déclarations controversées et scandaleuses tenues par Abdellatif Ouahbi, ministre de la Justice, et la fin de non-recevoir essuyées par les demandes d’annulation des résultats de l’examen d’aptitude pour exercer le métier d’avocat dans le but d’avoir plus de transparence et de rassurer l’opinion publique après le scandale qui a émaillé les résultats, les candidats n’ayant pas été retenus ont décidé d’ester en justice.
Les candidats ont lancé une « coordination des candidats recalés » pour dénoncer « clientélisme » et « conflits d’intérêts » ayant émaillé les circonstances de l’examen. Et assurent être déterminés à prendre des mesures légales face au silence gouvernemental et de faire entendre leurs droits. C’est la raison pour laquelle ils ont saisi le procureur général du Roi afin que leurs revendications soient traitées sans conflit d’intérêt auprès d’un pouvoir indépendant.
Parmi les griefs dénoncés à l’occasion de cet examen, les candidats soulèvent « la présence de hauts fonctionnaires au sein du ministère de la Justice qui ont réussi l’examen même s’ils l’ont supervisé et formulé ses questions ». Ils rappellent que les « redoublants », à travers cette plainte « ne portent pas atteinte à l’intégrité du comité supervisant l’examen » mais soulignent qu’un conflit d’intérêts était « flagrant parce qu’il y a des enfants de superviseurs du comité sur la liste des candidats retenus ».
Dossier à suivre, donc.