Des centaines d’activistes comptent exhorter, vendredi, la Banque mondiale à cesser de financer les combustibles fossiles dans les plus brefs délais. La Journée d’action évoquera les milliards de dollars accordés par les filiales de la Banque aux combustibles fossiles au cours des dernières années, alors qu’elles affichaient leur soutien à l’Accord de Paris sur le climat, qui vise à limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré Celsius au-dessus des niveaux préindustriels. L’Agence internationale de l’énergie a alerté quant au fait que de nouveaux gisements et mines de charbon, de pétrole et de gaz étaient « incompatibles » avec une limitation du réchauffement climatique à 1,5°C. L’événement est organisé par Glasgow The Big Shift Global, Climate Action Network, Urgewald, Friends of the Earth, Actions Team, et d’autres encore.
A rappeler que des centaines d’activistes se sont retrouvé·e·s à la porte de Bab Doukkala qui donne sur la médina, afin de manifester en faveur de la justice en matière climatique et de dette. Le défilé s’est ensuite poursuivi dans la ville jusqu’à la place Koutoubia.
« La science l’affirme sans équivoque : les combustibles fossiles sont en très large partie responsables de la crise climatique qui menace aujourd’hui notre planète. Le temps nous est compté pour sauver l’humanité de l’autodestruction. Si elles souhaitent sincèrement lutter contre le changement climatique et assurer la survie des populations et de la planète, la Banque mondiale et les autres banques multilatérales de développement doivent cesser de financer les combustibles fossiles », a déclaré Muhammed Lamin Saidykhan, responsable du programme « Building Power » au sein du Réseau Action Climat.
La marche a lancé le « contre-sommet » lors duquel des invité·e·s ont évoqué la responsabilité de la Banque Mondiale et du FMI dans l’aggravation des injustices environnementales, des inégalités de pouvoir dans un contexte néocolonial et dans l’exploitation de la classe ouvrière. Les prises de parole ont privilégié les perspectives féministes et celles des pays du Sud. Cet événement a constitué l’aboutissement d’un processus international collectif et inclusif lancé en janvier 2023. Plus de 70 organisations et une dizaine de réseaux internationaux se sont inscrits aux ateliers et se sont pleinement mobilisés pour assurer le succès du contre-sommet.
Lors d’une manifestation festive à l’occasion du dernier jour des assemblées, des centaines d’activistes exhorteront la Banque mondiale à cesser de financer les combustibles fossiles dans les plus brefs délais.
La veille jeudi, des invité·e·s s’étaient exprimés sur la responsabilité de la BM et du FMI en matière d’aggravation des injustices environnementales, des inégalités de pouvoir dans un contexte néocolonial et d’exploitation de la classe ouvrière. Cet événement s’inscrit dans le processus international collectif et inclusif lancé en janvier 2023. Plus de 70 organisations et une dizaine de réseaux internationaux se sont inscrits aux ateliers et sont pleinement mobilisés pour assurer le succès du contre-sommet.
