Cette rencontre, tenue en présence de la Directrice de l’ANDA, des responsables centraux, des représentants de l’Ambassade de France et de l’Office National de Sécurité Sanitaire des produits Alimentaires et des opérateurs du secteur privé et des opérateurs du secteur privé, a permis de rappeler les principaux objectifs de ce jumelage institutionnel, lancé officiellement en avril 2022 par le ministre de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural, des eaux et forêts, avec l’Ambassadrice de l’UE et l’Ambassadrice de France, indique un communiqué du Département de la Pêche Maritime.
A cette occasion, Z. Driouich a salué les résultats atteints dans le cadre de ce projet, particulièrement en matière de renforcement des capacités de l’ANDA à travers l’accompagnement de ses projets au Maroc et l’équipement des professionnels d’outils à même d’assurer une meilleure gestion des fermes aquacoles et de développer des pratiques bonnes et innovantes dans le secteur de l’aquaculture.
Ainsi la période allant de mars à décembre 2022 s’est distinguée par un véritable travail de proximité, d’accompagnement et de renforcement des capacités à travers 24 missions d’expertises au Maroc, impliquant l’ensemble des parties prenantes, deux semaines de visites d’études organisées en France mobilisant 35 chefs d’entreprises et d’organismes publics aquacoles français des régions de l’Occitanie, Pays de la Loire et Nouvelle Aquitaine, ainsi que la formation et le renforcement des capacités méthodologiques à 90 cadres marocains relevant des secteurs publics et privés, fait savoir la même source.
Au total, plus de 23 experts relevant de différentes institutions françaises ont été mobilisés dans le cadre de ce jumelage partageant ainsi leur expérience et leur savoir-faire avec leurs homologues marocains. L’objectif étant de renforcer leur capacité sur les nouveaux enjeux de l’aquaculture marocaine à l’instar de la biosécurité, la mise en œuvre des bonnes pratiques d’élevage et de labellisation des produits aquacoles pour in fine contribuer au processus de convergence vers l’Acquis européen en matière d’aquaculture.