Placé sous le thème “Les énergies renouvelables et le capital naturel : Accélérer la croissance verte”, ce panel a été l’occasion d’explorer les possibilités d’investissement dans les énergies renouvelables, à travers des projets bancables pour stimuler la croissance économique, promouvoir l’accès à l’énergie et atténuer le changement climatique.
Dans ce sens, Kevin Kariuki, vice-président du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), chargé de l’électricité, de l’énergie, du climat et de la croissance verte, a souligné l’impératif d’accroître la “bancabilité” et la structuration des projets en tant qu’action fondamentale pour atteindre les objectifs de l’Agenda 2063 de l’Union africaine.
La préparation et la mise en œuvre de ces projets nécessite un budget qui varie entre 200 et 300 millions de dollars, a-t-il estimé, mettant en avant la nécessité d’investir dans des projets “transformationnels” à même d’identifier toutes les ressources disponibles, améliorer les chaines de valeur et accélérer la croissance.
Pour sa part, Miguel Azevedo, directeur de la banque d’investissement de Citi Group pour le Moyen-Orient, l’Afrique et le Portugal, a mis l’accent sur l’importance de “répliquer” les projets ayant connu un succès en la matière, notamment au regard de leur rôle dans le maintien de la stabilité macroéconomique. Il a, en outre, appelé à la création d’un climat de confiance et l’amélioration de la gouvernance au sein des pays africain, afin d’attirer plus d’investisseurs et de sources de financement. Dans la même veine, Samuel zekri, fondateur de Hydroneo, producteur indépendant d’électricité propre et durable en Afrique subsaharienne, a souligné que la bancabilité de projets dans le domaine des énergies renouvelables reste un facteur fondamental pour une transition énergétique réussie, notant qu’il faut satisfaire plusieurs facteurs, à la fois sociaux, environnementaux et techniques, pour atteindre cet objectif.
Le Forum pour l’investissement en Afrique se veut une plateforme multipartite axée sur la conclusion d’accords à l’échelle du continent à travers un format innovant mêlant présentation de projets dans des “boardrooms” dédiés et débats sectoriels de haut niveau. Près de 600 participants de haut niveau prennent part à cette édition.
