Dans une interview accordée à la chaîne britannique Sky News, V. Zelensky a expliqué qu’un tel accord pourrait être envisageable si les territoires actuellement contrôlés par Kiev étaient intégrés « sous le parapluie de l’OTAN ». Cette expression nécessite toutefois des clarifications, car ce sont normalement les pays membres de l’OTAN – et non des territoires – qui bénéficient du principe de défense collective de l’alliance. L’Ukraine aspire à devenir membre de l’OTAN, mais son adhésion ne semble pas imminente.
V. Zelensky a souligné que l’invitation à rejoindre l’OTAN « doit être donnée à l’Ukraine dans ses frontières internationalement reconnues », tout en soulignant que cela n’avait pas encore été proposé. « Si nous voulons arrêter la phase chaude de la guerre, nous devons placer sous le parapluie de l’OTAN les territoires de l’Ukraine qui sont sous notre contrôle », a-t-il déclaré. « Nous devons agir vite. Ensuite, concernant les territoires (occupés) de l’Ukraine, l’Ukraine pourra les récupérer de manière diplomatique », a-t-il ajouté.
V. Zelensky a également rappelé qu’il est « impossible » légalement de reconnaître les territoires occupés comme faisant partie de la Russie, car cela « va à l’encontre de la constitution ukrainienne ».
Interrogé sur ses pensées au sujet de Donald Trump, nouvellement élu à la présidence des États-Unis et qui doit faire son retour à la Maison-Blanche le 20 janvier prochain, V. Zelensky a déclaré qu’ils devront travailler avec D. Trump pour en faire « le plus grand soutien ». Le président ukrainien a ajouté qu’il souhaite collaborer directement avec lui, car il existe « des voix différentes parmi les personnes qui l’entourent ».
D. Trump, souvent perçu comme favorable à la Russie, s’est montré très critique à l’idée d’envoyer davantage d’aide à l’Ukraine.