P. Zaki, jeune chercheur égyptien de 27 ans avait été arrêté en février 2020. L’article au cœur de l’affaire avait été publié en 2019 sur le site d’informations Daraj. Il faisait le récit du quotidien d’un copte, minorité chrétienne en Égypte, à la manière d’un journal intime.
P. Zaki, étudiant à Bologne en Italie travaillait aussi pour Initiative égyptienne pour les droits personnels (EIPR). Mi-septembre, l’ONG de défense des droits humains avait accusé Le Caire de porter atteinte à travers ce procès à la liberté d’expression « de tous les Égyptiens » et « au droit des chrétiens égyptiens à exiger (…) l’égalité ».
En Italie, le sort de P. Zaki était suivi de près. Une pétition avait recueilli des milliers de signatures pour sa libération. En avril le Sénat avait également voté pour lui accorder la nationalité italienne. Le ministre italien des Affaires étrangères, Luigi Di Maio, s’est également rapidement exprimé sur Twitter à l’annonce de sa libération, « premier objectif atteint : Patrick Zaki n’est plus en prison ».
P. Zaki risque encore 5 ans de prison pour « fausses informations ». Le procès se tenant devant une cour d’exception, le tribunal d’urgence de la Sûreté d’État à Mansoura, le prévenu ne pourra pas faire appel. L’Égypte compte plus de 60 000 détenus d’opinion, selon nombre d’ONG qui dénoncent la répression sous le régime du Raïs al-Sissi.
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Vague répressive en Egypte : Le cas P. Zaki n’est pas isolé
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