L’élu nigérian a déclaré que le projet est une priorité absolue pour Bola Tinubu, qui réévalue les initiatives d’infrastructure en suspens afin d’accélérer leur achèvement. « Ce projet devrait créer des milliers d’emplois, stimuler le développement industriel et numérique, et contribuer à un avenir énergétique plus durable pour les pays participants », a-t-il expliqué.
Le projet de gazoduc Maroc-Nigeria prend de l’ampleur grâce à un soutien financier récent et significatif des Émirats arabes unis. Parmi les autres grands bailleurs de fonds figurent la Banque européenne d’investissement, la Banque islamique de développement et le Fonds de l’OPEP. La société chinoise Jingye Steel a obtenu le contrat pour fournir les matériaux nécessaires.
L’initiative vise à diversifier les routes d’exportation, réduire le torchage de gaz et transformer le paysage énergétique régional. Les États-Unis affichent aussi leur intérêt à investir dans le projet.
Le Maroc a achevé les études de faisabilité et d’ingénierie pour le gazoduc de 5 660 km, qui traversera 13 pays africains. Les premières livraisons de gaz sont prévues pour 2029. Une coentreprise entre Rabat et Abuja a été formée pour superviser la mise en œuvre.