Le projectile a été tiré dimanche en direction des territoires occupés de la Palestine; l’armée d’occupation israélienne a rapporté avoir rencontré des difficultés à l’intercepter. Les sirènes ont retenti dans les villes de Tel-Aviv, de la ville sainte occupée d’al-Qods, de Netanya, et dans d’autres localités.
Dans un communiqué publié après ces tirs, Nasr al-Din Amer, haut responsable du mouvement de résistance yéménite Ansarullah, a dénoncé le mépris du régime israélien envers les appels arabes à la paix, soulignant que les explosions résonnant à travers les territoires occupés constituaient le seul langage compris par ce régime. « Les sionistes n’ont pas écouté la voix du sommet arabe et n’y ont prêté aucune attention », a-t-il déploré. « Voilà, c’est cette voix qui se fait entendre, les explosions qui résonnent au cœur de l’entité sioniste », a remarqué N. A. Amer. « C’est le langage que cette entité comprend, et les hommes de Dieu au Yémen le maîtrisent. »
Cette frappe de missile intervient après plusieurs avertissements lancés par Ansarullah, qui avait promis que les Forces armées yéménites riposteraient à toute agression israélienne contre les territoires palestiniens et le Yémen.
Depuis octobre 2023, les forces yéménites ciblent sans relâche des cibles israéliennes dans les territoires occupés, en réaction à la guerre génocidaire lancée par le régime israélien contre la bande de Gaza. Ces opérations se sont élargies pour inclure un blocus naval et aérien du régime israélien. Ce blocus a eu de graves répercussions sur l’économie israélienne, en rendant la livraison de marchandises vers les territoires occupés considérablement plus coûteuse, tout en visant à plusieurs reprises l’aéroport Ben Gourion, le principal terminal aérien du régime israélien.
Les combattants yéménites ont toutefois promis de poursuivre leurs frappes sans relâche tant que le régime sioniste ne mettra pas fin à sa guerre génocidaire et au siège imposé contre Gaza.