Cet indice se fonde sur des données collectées à partir de questionnaires préparés par des représentants des institutions gouvernementales dans les pays participants. Il mesure les niveaux de développement des services gouvernementaux numériques à travers trois piliers principaux : la disponibilité et le développement des services, l’utilisation et la satisfaction des utilisateurs, et l’étendue de l’accès public.
Les pays participants ont été divisés en quatre groupes : le premier à maturité précoce, avec des valeurs inférieures à 0,25, comprenant la Syrie, la Libye, la Mauritanie, le Yémen et la Somalie ; le deuxième à maturité moyenne, avec des valeurs entre 0,25 et 0,50, incluant le Maroc, l’Algérie, la Tunisie, la Palestine et l’Irak ; le troisième à maturité avancée, avec des valeurs entre 0,50 et 0,75, regroupant Oman, Bahreïn, le Koweït et la Jordanie ; le quatrième groupe à maturité très avancée, avec des valeurs entre 0,75 et 1, comprenant l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et le Qatar.
Dans le sous-indice relatif à la « disponibilité et au développement des services », le Maroc a maintenu sa position dans la deuxième catégorie, indiquant une infrastructure numérique en expansion mais nécessitant des améliorations. Concernant l’utilisation des services et la satisfaction des utilisateurs, le pays a également conservé sa position dans la catégorie de maturité moyenne, tandis que ceux avancés dans cet aspect incluent l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et le Qatar.
En ce qui concerne l’accès public, le Maroc s’est classé dans la troisième catégorie (entre 0,50 et 0,75), aux côtés de pays comme la Jordanie, l’Algérie et la Tunisie.