Confirmant l’avis de la juridiction, l’avocat à l’origine de cette action, Faiçal Oumerzoug, a fait savoir dans un communiqué qu’il ne s’agissait pas d’une décision sur l’irrecevabilité du fond du dossier. L’AMDH fait toujours l’objet d’un procès sur la base d’une requête exigeant sa dissolution. Ce procès est « toujours devant le Tribunal de première instance qui prévoit un examen le 29 janvier 2025 », a annoncé F. Oumerzoug. Au cours d’une première audience, l’AMDH été représentée par une cinquante d’avocats, qui se sont constitués en défense de l’ONG.
Ces actions interviennent après des déclarations du président de l’AMDH sur la question du Sahara, dans un podcast sur Arabi2. « Notre position est claire. Par exemple, lors de la cinquième conférence, l’association était pour l’autodétermination. Avec le début des négociations entre le gouvernement marocain et le Front, notre position est devenue pour une solution négociée, qui satisfait toutes les parties et épargne la guerre à la région », a expliqué le militant. A. Ghali a insisté sur « une solution négociée qui satisfait toutes les parties et qui ne satisfait pas une partie au détriment de l’autre ». A ce titre, il a souligné que la position de l’association était « celle des Nations unies », notant que le référentiel de l’AMDH est celui des dispositions universelles.