Au Tchad, une attaque armée a eu lieu contre le palais présidentiel dans la soirée du 8 janvier. Selon Al Arabiya, une chaîne de télévision saoudienne, des terroristes de Boko Haram ont pénétré dans le complexe présidentiel de N’Djamena, la capitale tchadienne, et ont ouvert le feu. Citant le gouvernement tchadien, la chaîne a indiqué que 18 terroristes sont morts, ainsi qu’un membre du personnel de sécurité. Plusieurs autres personnes ont été blessées.
Le président se trouvait au palais au moment des faits. « La situation est totalement maîtrisée. […] Toute cette tentative de déstabilisation a été éradiquée », a déclaré Abderaman Koulamallah, porte-parole du gouvernement tchadien et ministre des Affaires étrangères, dans une vidéo publiée dans la soirée sur Facebook. « C’est un petit incident qui s’est passé », a-t-il ajouté. Selon A. Koulamallah, cité par la télévision nationale tchadienne, les rebelles avaient avec eux des bouteilles « remplies d’alcool », et les six survivants étaient « complètement drogués ».
Boko Haram est un groupe islamiste nigérian fondé en 2002 dans le but d’établir un État islamique au Nigeria. Il est lié à Al-Qaïda. À ses débuts, il a mené ses attaques principalement au Nigeria, avant d’étendre celles-ci au Cameroun, au Niger et au Tchad. Le groupe est responsable d’attaques terroristes majeures dans la région, notamment contre des écoles et du personnel médical.
Le Tchad, situé en Afrique centrale, est régulièrement confronté à des attaques terroristes, en particulier près du lac Tchad, où Boko Haram a intensifié ses activités ces dernières années.
