La Maison Blanche a précisé dans un communiqué de presse que ce programme d’aide incluait « des capacités supplémentaires de défense aérienne, des munitions air-sol, des véhicules blindés et des munitions critiques ». « Dans les mois à venir, les États-Unis fourniront à l’Ukraine une série de capacités supplémentaires, notamment des centaines d’intercepteurs de défense aérienne, des dizaines de systèmes tactiques de défense aérienne, des systèmes d’artillerie supplémentaires, d’importantes quantités de munitions, des centaines de véhicules blindés de transport de troupes et de combat d’infanterie, ainsi que des milliers de véhicules blindés supplémentaires, qui contribueront tous à équiper les forces armées ukrainiennes. » Une liste plus détaillée a été publiée par le site officiel du Pentagone. On y trouve notamment des « véhicules à roues polyvalents à haute mobilité » (Humvees), des munitions pour les batteries sol-airs NASAMS et les lances roquettes multiples HIMARS, des missiles antiaériens Stinger et antichar TOW, Javelin et AT-4, des obus d’artilleries (155mm et 105mm), ainsi que diverses munitions et armes légères. Plus tard, sur sa chaîne Telegram, V. Zelensky a remercié J. Biden pour son « soutien » qui, selon lui, a aidé « l’Ukraine à tenir debout ». Il a également indiqué qu’il avait informé le président américain de son « plan de victoire » et qu’il allait le présenter aux « partenaires de l’UE » le 17 octobre.
Plus de deux ans et demi après l’éclatement du conflit entre l’Ukraine et la Russie, Washington demeure le premier soutien militaire de Kiev. Selon le décompte du Kiel Institute, think tank allemand, le montant des engagements et des fournitures d’armements des États-Unis entre le 24 janvier 2022 et le 30 juin 2024 s’élèvent à 51,58 milliards d’euros, soit plus que le soutien fourni par toute l’Europe. L’Allemagne et le Royaume Uni complètent le podium, avec respectivement 10,24 et 8,92 milliards d’euros d’aide militaire livrée ou promise. Sébastien Lecornu, ministre français des Armées, s’est félicité mercredi sur X, du « succès » des essais de drones suicides français. Vantant une « reconquête de souveraineté sur ce segment clé pour nos armées, en moins de deux ans » le ministre a ajouté que des « livraisons », notamment à destination de l’Ukraine, auraient lieu « dans les prochaines semaines ».
Bastien Mancini, fondateur et dirigeant de la société Delair, qui produit ces drones, s’est confié auprès du quotidien régional L’Indépendant expliquant que ces « munitions télé-opérées » sont conçues pour emporter une munition fabriquée par KNDS France (ex-Nexter). Celui-ci évoque le chiffre de « 100 de ces drones » destinés à l’Ukraine. Il a également donné des détails d’ordre technique sur le drone qui pèse 1,5 kg pour une envergure de 1,10 m. Ces drones seraient capables de toucher une cible en mouvement non-blindée, d’une vitesse maximale de 50 km/h et disposent d’une autonomie de vol de 30 minutes.
Le même jour, le ministère de la Défense russe avait annoncé la libération des localités de Nevskoïé, dans la République populaire de Lougansk, et de Krasny Iar, située en République populaire de Donetsk, au cours des derniers développements de l’opération militaire spéciale. Avancées russes qui se font au prix de lourdes pertes ukrainiennes en hommes, comme en matériel…