Le ministère de la Santé de la bande de Gaza a fait savoir que « 99 martyrs et 169 blessés ont été transportés vers les hôpitaux de la bande de Gaza, suite aux 8 massacres commis par l’occupation israélienne contre des familles palestiniennes, lors de son incursion dans les régions de Qizan an-Najjar, al-Manara et Maan à Khan Younès, au sud de la bande de Gaza, au cours des dernières 24 heures ». Et d’ajouter que « de nombreuses personnes sont toujours coincées sous les décombres et sur les routes sans possibilité pour les secouristes de les atteindre ».
Outre ce bilan de morts et de blessés, la guerre d’extermination israélienne dans la bande de Gaza a fait environ 10 000 portés disparus et causé d’énormes destructions aux bâtiments résidentiels et aux infrastructures, en plus d’une famine meurtrière, qui frappe notamment le nord de l’enclave, et qui a déjà coûté la vie à plusieurs enfants et personnes âgées.
Israël continue à mener sa guerre en ignorant la résolution du Conseil de sécurité de l’ONU stipulant un cessez-le-feu immédiat, ainsi que les ordonnances de la Cour internationale de Justice sommant l’État hébreu de prendre des mesures pour prévenir les actes génocidaires et améliorer la situation humanitaire catastrophique à Gaza. L’armée israélienne a décimé 902 familles palestiniennes dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023, a indiqué le bureau de presse du gouvernement dans ce territoire palestinien. « Dans le cadre du génocide perpétré par l’armée d’occupation israélienne avec le soutien total des États-Unis, 902 familles palestiniennes ont été décimées et rayées du registre civil », indique son communiqué publié via Telegram. « Tous les membres de ces familles ont été tués depuis le début de la guerre génocidaire menée dans la bande de Gaza, le 7 octobre 2023 », ajoute le communiqué.
Les Brigades al-Qassam, branche armée du Hamas, ont revendiqué dans la soirée de mercredi, la responsabilité de « l’opération héroïque de Jaffa », menée par les deux moudjahidines Mohammad Rashid Misk et Ahmed Abdel Fattah al-Haymouni de la ville d’Hébron. « Cette opération a coïncidé avec des frappes douloureuses visant le cœur de l’entité hier, mardi, au plus fort de son alerte sécuritaire de la part de divers fronts de résistance, et elle s’est terminée par l’attaque majeure de missiles menée par l’Iran dans le cadre de l’opération la Promesse Juste 2 », précise la même source.
Concernant la façon dont l’opération a été menée, le communiqué a révélé que les combattants ont pu « s’infiltrer dans nos territoires occupés, ont poignardé l’un des soldats d’occupation et saisi son arme automatique, puis ont mené l’opération héroïque dans deux endroits différents du territoire au cœur de Tel Aviv, dont l’un se trouvait à l’intérieur d’une gare, et ils ont achevé les violeurs de notre terre à distance nulle ».
Au moment où les Brigades al-Qassam ont revendiqué la responsabilité de l’opération, elles se sont adressé à l’ennemi israélien dans un communiqué, assurant que « les prochains jours apporteront avec eux la mort qui viendra de diverses régions de Cisjordanie, et des mains de nos fidèles moudjahidines, des fils des dirigeants Ismail Haniyeh et Saleh Al-Arouri ». Et affirmé « qu’elles se préparent et préparent des opérations pour qu’ils écrivent les pages de gloire de la bataille d’Al-Aqsa grâce à leur héroïsme, ce qui réchaufferait le cœur de notre peuple, le peuple palestinien tandis que l’occupation poursuit son agression brutale et son génocide contre la population et les enfants de Gaza ».
Le communiqué prévient également que « l’ennemi israélien doit s’habituer à voir ses morts dans les rues de nos villes occupées ».
L’occupation israélienne a admis, mardi, que « 7 personnes ont été tuées et plus de 25 blessées dans une fusillade dans le centre de Tel-Aviv. Elle a également annoncé que ‘les auteurs de la fusillade à Tel-Aviv étaient des résidents de Cisjordanie ».