S’adressant à une foule en deuil qui s’est rassemblée, dimanche 22 septembre, pour les funérailles de deux hauts commandants du Hezbollah dans le sud de Beyrouth, N. Qassem a déclaré que la Résistance était « entrée dans une nouvelle phase, celle d’un règlement de comptes avec Israël » et ajouté que « les menaces ne nous arrêteront pas et nous sommes prêts à faire face à toutes les possibilités ».
« Le front de soutien libanais à Gaza ne s’arrêtera pas et les colons du nord ne reviendront pas avant l’arrêt de la guerre contre Gaza. Au contraire, les déplacements augmenteront et le soutien s’étendra, et les actes israéliennes aggraveront leur situation. Allez à Gaza et arrêtez la guerre », a-t-il fait valoir.
« Nous n’avons pas besoin de lancer des menaces et nous ne déterminerons pas comment répondre à l’agression, car nous sommes entrés dans une nouvelle phase appelée la bataille des comptes ouverts », a-t-il encore expliqué. « Hier soir, nous avons effectué un paiement sur le compte dans le cadre de la bataille des comptes ouverts. Surveillez le terrain pour vous informer des paiements sur le compte », a-t-il encore relevé.
Le dirigeant du Hezbollah a en outre déclaré que le régime sioniste avait cherché en vain à paralyser la Résistance, car les combattants du Hezbollah ont « déjoué les complots d’Israël ».
Par ailleurs, le secrétaire général adjoint du Hezbollah a évoqué la « duplicité des États-Unis et leur complicité dans le génocide perpétré par Tel-Aviv dans la bande de Gaza », affirmant que Washington « est lui-même immergé de la tête aux pieds dans l’agression israélienne ». Il a averti que le régime d’Israël « mourrait dans un état de terreur, son économie serait brisée et il n’atteindrait pas ses objectifs ».
Le cheikh a décrit les actions militaires du régime sioniste comme « le plus haut niveau de criminalité et de barbarie » jamais vu depuis des décennies.
Israël a lâchement assassiné Ibrahim Aqil, haut commandants du Hezbollah, et ses compagnons, dans la banlieue sud de Beyrouth, lors d’une frappe aérienne qui a visé un bâtiment résidentiel de huit étages. Cette agression a coûté la vie à plus de 60 personnes, dont des femmes et des enfants selon les responsables du ministère libanais de la Santé.