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Le ministre espagnol de l’Intérieur à Rabat : La question migratoire au menu des discussions…

Fernando Grande-Marlaska, ministre espagnol de l'Intérieur, est attendu vendredi à Rabat pour examiner avec Abdelouafi Laftit, son homologue marocain, la coopération entre les deux pays dans le contrôle de l'immigration irrégulière, rapportent des médias ibériques.
Le ministre espagnol de l’Intérieur à Rabat : La question migratoire au menu des discussions…

Ce déplacement intervient alors que la Marine royale marocaine multiplie les opérations d’interception d’embarcations pneumatiques, se dirigeant vers les Iles Canaries, avec à leurs bords de nombreux candidats à la migration irrégulière. La dernière en date informe que deux unités de la Marine royale ont intercepté, dans la nuit de mercredi à jeudi, deux bateaux pneumatiques qui s’apprêtaient à se diriger vers les îles Canaries, à une distance de 39 kilomètres au sud-ouest de Tarfaya et à 41 kilomètres au nord-ouest de Tan-Tan. À bord de ces embarcations se trouvaient 76 candidats à l’immigration clandestine, dont 54 originaires d’Afrique subsaharienne et 22 Marocains.

Le gouvernement de coalition de gauche présidé par Pedro Sanchez souhaite un engagement plus prononcé du Maroc dans la protection de l’archipel des arrivées massives de migrants, alors que l’opposition de droite et d’extrême droite critiquent l’ « inaction » de l’exécutif. En effet, le Parti populaire et Vox estiment que le Maroc aurait dû jouer le rôle de gendarme de l’Espagne et des Iles Canaries en échange des « concessions » faites par P. Sanchez, notamment sur la question du Sahara occidental.

L’année 2023 a enregistré l’arrivée sur les Iles Canaries de plus de 34. 000 migrants irréguliers, selon un rapport de l’Organisation Internationale de la Migration (OIM), publié en décembre. « Le renforcement des côtes marocaines ces dernières années s’est traduit par une réduction de la pression migratoire à travers la Méditerranée occidentale en provenance du Maroc avec une baisse des départs comprise entre 17% et 20% », y lit-on. Par contre, « la route vers les Iles Canaries depuis le Sénégal a connu une croissance substantielle, avec une fréquentation presque doublée par rapport à 2022. L’accord migratoire signé en juillet entre l’Union européenne (UE) et la Tunisie n’a pas eu l’effet escompté en Méditerranée centrale. La Tunisie est, désormais, le principal point de départ de 83% de tous les migrants que l’Italie a accueillis cet été », notait le rapport de l’OIM.

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