Cette évolution résulte d’un côté de la hausse du TUC des industries « chimiques et parachimiques » à 77% et de celui des industries « électriques et électroniques » à 84% jumelée à la stabilisation du TUC des industries « textiles et cuir » à 81%, ce qui a compensé la baisse du TUC des industries « agro-alimentaires » à 69% et celui des industries « mécaniques et métallurgiques » à 79%.
Les ventes auraient, quant à elles, enregistré une amélioration recouvrant une augmentation sur le marché local et un recul des expéditions à l’étranger. Par branche, elles auraient connu des accroissements toutes les branches à l’exception de la « chimie et parachimique » où elles se seraient plutôt repliées. S’agissant des commandes, elles auraient connu une stagnation reflétant (i) des hausses dans l’« agroalimentaire » et dans l’ »électrique et électronique », (ii) une stabilisation dans la « mécaniques et métallurgie » et (iii) des baisses dans le « textile et cuir » et dans la « chimie et parachimie ».
Pour leur part, les carnets de commandes se seraient situés à un niveau inférieur à la normale dans l’ensemble des branches à l’exception de l’« agro-alimentaire » à un niveau normal.
Pour les trois prochains mois, les industriels anticipent une amélioration de la production et des ventes dans toutes les branches, à l’exception de l’« agro-alimentaire » où ils tablent sur une stagnation des ventes. Cependant, près d’une entreprise sur quatre déclare des incertitudes quant à l’évolution future de ces deux derniers indicateurs.