Ainsi, de fortes pluies parfois orageuses sont prévues mardi de 5h à 23h, avec des cumuls allant de 50 à 70 mm, dans les provinces de Tanger-Assilah, Fahs-Anjra, Larache, Kenitra, Sidi Kacem, Tétouan, Chefchaouen, Ouezzane, Taounate, Taza et Al Hoceïma, a indiqué la DGM dans un bulletin d’alerte de niveau de vigilance rouge.
Le même phénomène, avec des cumuls allant de 25 à 35 mm, se produira mardi de 13h à 23h dans les provinces de Rabat, Salé, Skhirate-Temara, Khémisset, Ifrane et Khénifra, conclut la même source.
Après une première moitié d’hiver marquée par un déficit pluviométrique, de fortes précipitations ont concerné l’ensemble du Royaume ce week-end, mettant fin à plusieurs semaines de sécheresse, a indiqué Houcine Youabed, chef du service partenariat et communication à la DGM.
Ces précipitations généralisées sont liées à la dépression profonde JANA, qui a d’abord touché l’Europe de l’Ouest avant d’atteindre le Maroc. Ce phénomène a entraîné d’importantes averses, particulièrement à Tanger (82 mm), Rabat (66 mm) et Casablanca (42 mm), ainsi que sur les reliefs de l’Atlas et la région du Souss.
« Ces pluies étaient indispensables après plusieurs mois de sécheresse », a souligné H. Youabed, ajoutant que les précipitations devraient se poursuivre tout au long de la semaine, avec de nouvelles perturbations attendues sur le Rif, le Moyen et le Haut Atlas, ainsi que les plaines atlantiques nord.
Des chutes de neige sont également prévues sur les sommets dépassant 1.600 mètres, tandis que des précipitations modérées à fortes toucheront plusieurs régions d’ici jeudi, notamment Tanger, le Rif et les plaines atlantiques.
Si ces pluies sont une bonne nouvelle pour l’agriculture et la reconstitution des nappes phréatiques, la DGM appelle néanmoins à la vigilance face aux risques de crues soudaines et d’inondations, en particulier dans les zones exposées. « Il est important de suivre les bulletins météorologiques et d’adopter les précautions nécessaires, notamment à proximité des oueds », a prévenu M. Youabed.
Après un début d’hiver sec et préoccupant, cette séquence pluvieuse représente une opportunité pour les cultures printanières et la gestion des ressources en eau, dans un contexte climatique marqué par des fluctuations de plus en plus marquées.