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Une frégate britannique de plus en mer Rouge : Les Houthis ne désarment pas…

La militarisation de la mer Rouge, dénoncée par Sanaa, est le fait des Américains qui soutiennent l’entité sioniste dans sa guerre totale contre les Palestiniens de Gaza. Pour les rebelles yéménites qui perturbent le trafic maritime à destination d’Israël, le branle-bas de combat ne sera levé que lorsque Gaza retrouve une situation normale. En dépit des mises en garde de l’axe de la résistance, Londres vole au secours de la coalition.
Une frégate britannique de plus en mer Rouge : Les Houthis ne désarment pas…

Grant Shapps, secrétaire britannique à la Défense, signale que le HMS Richmond est « en route vers la mer Rouge pour garantir que le Royaume-Uni maintient une présence importante face aux attaques des Houthis soutenus par l’Iran », et ce dans le cadre de la coalition annoncée par Washington le mois dernier pour sécuriser la navigation sur cette voie vitale au commerce international.

« Avec les États-Unis, nous continuerons à diriger la réponse mondiale à la crise et à faire ce qui est nécessaire pour protéger les vies et l’économie mondiale », ajoute G. Shapps sur le réseau social X.

 Les pétroliers et les navires-citernes continuent de circuler en mer Rouge malgré les attaques des rebelles houthis du Yémen. Ces attaques qui ont entraîné une forte hausse des coûts de transport et des primes d’assurance, ont eu moins d’impact que prévu sur les flux de pétrole. C’est ce qui ressort des conclusions des analystes maritimes de la revue spécialisée britannique Lloyd’s List et du Service MariTrace.

Le trafic en mer Rouge est resté stable en décembre : 236 navires ont circulé en moyenne, par jour, dans l’ensemble de la mer Rouge et du golfe d’Aden. C’est un peu plus que la moyenne de 230 navires enregistrée en novembre.

Depuis le début du conflit à Gaza, des attaques se multiplient contre des porte-conteneurs en mer Rouge, une route stratégique qui voit passer près de 15% du commerce maritime mondiale. Les Houthis, qui contrôlent l’ouest du Yémen en guerre, en sont les auteurs. Ils attaquent des bateaux ayant des intérêts israéliens, en soutien aux Palestiniens. Mais ce regain de tensions en mer Rouge n’a pas eu de forte incidence sur le trafic des pétroliers, car les rebelles houthis ont surtout visé les cargaisons de marchandises non pétrolières. Ils ont, également, épargné les navires qui transportaient du brut russe à destination de l’Inde. Mais à terme, ces perturbations au Moyen-Orient pourraient pousser les clients internationaux de pétrole brut dans les bras des producteurs de schiste américain.

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