D’après les médias américains suscités, le plan américain pour le Maroc a été proposé lors d’une réunion de haut niveau, fin décembre, lorsque J. Biden et L. Austin ont discuté de la nouvelle stratégie militaire mondiale des États-Unis. C’est dans le sillage de cette réunion que « Biden a demandé à Austin d’inciter le Pentagone à faciliter les aspects logistiques et juridiques des investissements de l’industrie de défense américaine au Maroc », laisse-t-on entendre. Et on assure, pour donner plus de crédibilité à ces fuites qui, pour l’heure, n’ont toujours pas été confirmées par les organes officiels US qu’avant sa rencontre avec L. Austin, «Biden a reçu un rapport détaillé du directeur de la CIA, William Burns, sur l’expansion de l’influence de la Russie en Afrique, notamment au Zimbabwe, au Soudan, en République centrafricaine, en Algérie et dans les pays du Sahel et du Sahara», précise le Middle East Monitor, organisation de surveillance de la presse et groupe de pression principalement focalisé sur les questions liées au Moyen-Orient, notamment le conflit israélo-palestinien.
Le rapport de la CIA souligne que la Russie « non seulement soutient fermement le régime algérien militairement et politiquement, mais discute également de la mise en place d’une grande base logistique qui lui donnerait un débouché important vers les pays situés au sud du désert du Sahara ». Selon la CIA, une telle situation « menacerait les intérêts de Washington et de ses alliés » dans la région.