Le feu qui a pris dans une chambre nichée au troisième étage a tout ravagé sur son passage. L’étudiante a tout perdu dans l’incendie qui a plongé ses consoeurs dans le désarroi. Ni les extincteurs n’étaient opérationnels, ni les issues de secours, censées garantir l’évacuation rapide des résidentes, n’étaient dégagées. Même les pompiers, arrivés tardivement, ont découvert que les bouches d’eau destinées à éteindre les incendies n’étaient pas opérationnelles non plus… Une réalité qui a compliqué leur tâche…
La Direction de l’INSEA a indiqué à l’étudiante qui a tout perdu que l’assurance ne prendrait rien en charge. Le lendemain de cet incident, l’administration a annoncé par e-mail le report des examens de deux jours, décision qui a suscité l’indignation…
Les conditions de vie au sein du campus des filles de l’INSEA étaient déjà critiquées avant cet incident. Manque de propreté, qualité insuffisante de la nourriture et installations dégradées faisaient partie des griefs récurrents. Toutefois, cet incendie a dévoilé plus grave : le non-respect des normes de sécurité, mettant directement en danger la vie des étudiantes.
De quoi demain sera-t-il fait ? That’s a question.