D. Al-Chami a prévenu que « les forces yéménites et Ansarullah seront prêts à répondre à ceux qui ne respectent pas leurs engagements », notant que « les agissements américains dans la mer Rouge donne une lecture sombre sur le cessez-le-feu présumé ».
Dans le même contexte, Mohammad Abdel Salam, chef de la délégation nationale et porte-parole d’Ansarullah, affirmé que « l’intervention américaine dans la mer Rouge, dans la foulée de la trêve humanitaire et militaire au Yémen, contredit les allégations de Washington sur son soutien au cessez-le-feu ».
Les États-Unis ont annoncé la création d’un nouveau groupe de travail avec des pays alliés, qui patrouillera dans la mer Rouge au large du Yémen. Selon Washington, la nouvelle force vise à « renforcer la coopération et la sécurité dans la mer Rouge, le détroit de Bab al-Mandab et le golfe d’Aden ».
Rappelons que la coalition saoudienne continue de violer la trêve décrétée de deux mois. La compagnie pétrolière yéménite « Yemen Oil Company » a confirmé la saisie par la coalition du bateau-ambulance « Harvest », malgré son inspection et son obtention de permis de la part des Nations unies.
Hans Grundberg, envoyé de l’ONU au Yémen, a estimé que « la trêve en coure est encore fragile et temporaire ». Au soir du 2 avril dernier, un cessez-le-feu entre la coalition saoudienne et le gouvernement de Sanaa est entré en vigueur. L’envoyé de l’ONU au Yémen a annoncé « qu’en vertu de cette trêve, toutes les opérations militaires offensives, terrestres, aériennes et maritimes cesseront ».