Le ministère a fait état de la mort d’un civil, tandis que sept autres ont été kidnappés et emmenés en Israël. « Ces provocations répétées constituent une violation flagrante de la souveraineté de la République arabe syrienne », est-il ajouté. Qualifiant le raid israélien de « violation flagrante des lois et conventions internationales », le ministère a averti que de telles actions « ne conduiront pas à la stabilité et ne feront qu’aggraver les tensions et les troubles ».
Le 4 juin, Assaad Al-Chaibani, ministre syrien des Affaires étrangères, a déclaré que Damas ne cherchait pas à entrer en conflit avec Israël, réitérant l’appel de la Syrie à la mise en œuvre de l’accord de désengagement de 1974.
À la suite de la chute du régime de Bachar al-Assad fin 2024, Israël a intensifié ses frappes aériennes contre la Syrie, prenant pour cible des sites militaires, des véhicules et des dépôts de munitions, faisant des dizaines de victimes parmi la population civile. L’armée israélienne a également pris le contrôle de la zone tampon dans le plateau du Golan occupé et a proclamé la fin de l’accord de désengagement de 1974 entre les deux parties.
B. al-Assad, dirigeant de la Syrie pendant près de 25 ans, s’est réfugié en Russie en décembre, mettant fin au régime du parti Baas, au pouvoir depuis 1963. Ahmad Al-Charaa, qui a dirigé les forces anti-régime qui ont renversé le pouvoir à Damas, a été déclaré, en janvier, président pour une période de transition. Ce dernier qui a été parachuté grâce au soutien agissant de la Turquie et des Etats-Unis d’Amérique a multiplié les déclarations assurant qu’il entendait faire la paix avec l’entité sioniste. Il n’a jamais fait la moindre allusion au Golan ni aux territoires nouvellement grignotés par l’armée israélienne dans le sillage de la fin du règne du régime bassiste. Par contre, il n’a pas hésité à assurer que Damas, comme Tel-Aviv, gagneraient à monter un front uni contre ce qu’il a appelé comme des « ennemis communs ».