Le secrétaire général du Polisario a invité, samedi à Addis-Abeba, les Africains à prendre des sanctions, voire même des actions militaires, contre le Maroc, conformément à la Charte de l’Union africaine. Cet appel incongru intervient alors que le sponsor du séparatisme sahraoui, l’Algérie en l’occurrence, a réaffirmé de la bouche même de son chef de la diplomatie qu’elle ne cherchait pas l’escalade contre le Maroc.

Entre Rabet et Madrid, les nuages s’amoncellent et n’augurent pas d’une amélioration dans les relations maroc-espagnoles à cout terme. L’armada déployée au large des cotes marocaines et l’offre de « prospérité partagée » témoignent de l’incertitude dans laquelle se trouve la relation entre les deux pays voisins. Tout est bloqué à cause du passif colonial dont Madrid n’arrive toujours pas à assumer.

L’ambassade allemande à Rabat a démenti l’authenticité d’un rapport attribué aux services de renseignements en Allemagne (BND), consacré aux relations avec le Maroc. Démenti qui a bénéficié d’une large diffusion sur les réseaux sociaux. Plus l’ambassade allemande souligne vouloir renouer avec le Maroc des relations « traditionnellement bonnes ». Le nouveau gouvernement allemand, présidé par le socialiste Olaf Scholz, l’entend-il de cette oreille ?

La réception de Luiz Inacio Lula da Silva à l’Elysée il y a quelques jours n’a pas été du goût du président brésilien. Estimant qu’Emmanuel Macron a toujours été hostile envers lui, il a qualifié cette invitation de «provocation».

Madrid a protesté au niveau de l’ambassade du Maroc contre l’implantation d’une ferme piscicole marocaine au large de l’archipel des îles Zaffarines, occupées par l’Espagne. Une attitude qui risque de compliquer le processus de normalisation avec le gouvernement de Pedro Sanchez, à l’origine d’une crise diplomatique majeure entre les deux pays.