Il s’agit d’une nomination conforme « aux dispositions du traité constitutif de l’Union du Maghreb Arabe de 1989, sur proposition du président de la République, Kais Saïed et après avoir recueilli l’aval de tous les dirigeants des Etats-membres de l’UMA », précise la diplomatie tunisienne. T. Ben Salem succédera à son compatriote Taïeb Baccouche, nommé à ce poste en mai 2016 à l’issue d’une réunion des ministres des Affaires étrangères des pays-membres de l’UMA.
Le départ de T. Baccouche devrait satisfaire l’Algérie. L’institution, créé le 17 février 1989 à Marrakech, « n’a aucune activité, ni même un secrétaire général avec les prérogatives d’un secrétaire général », avait déclaré à la presse Ahmed Attaf, ministre algérien des Affaires étrangères.
Pour rappel, le système algérien estimait que le mandat de T. Baccouche à la tête de l’UMA a expiré en août 2022. L’Algérie avait d’ailleurs refusé de le convier au sommet arabe, organisé en novembre 2022 à Alger.
Le poste de secrétaire général de l’UMA revient à la Tunisie. Le successeur de T. Baccouche est un ancien ambassadeur en Russie. Cette nomination intervient cinq semaines après la réunion, le 22 avril à Tunis, consacrée à l’examen du projet algérien du Maghreb sans le Maroc.
