« Nous défendons l’autodétermination du Sahara dans le cadre des résolutions des Nations unies », a précisé la ministre du Travail dans une interview accordée à la chaîne La Sexta. « Les droits de l’Homme ne peuvent être relativisés dans une partie du monde et toutes les listes de Sumar dans toute l’Espagne défendent exactement la même position », a-t-elle souligné.
Le diplomate A. S. Maraver a affirmé, dans une interview donnée la semaine dernière à EFE, que les violations des droits humains commises par le Maroc se limitent à des « cas individuels ». Il a également indiqué que l’organisation d’un referendum au Sahara occidental, comme l’exige le Polisario, « est irréaliste », arguant que le recensement des électeurs effectué par l’Espagne en 1974 « n’est plus adapté à la réalité démographique actuelle ». Des déclarations qui ont occasionné une levée de boucliers parmi les aficionados du Polisario.
Sumar a pris contact avec des membres de la délégation générale du Front en Espagne, très remontés contre la deuxième place accordée à l’ambassadeur sur la liste électorale. Les négociations se sont conclues par une déclaration du mouvement de Y. Diaz en faveur de « l’autodétermination du peuple sahraoui ».