Cette décision, annoncée à la suite d’une réunion entre des hauts responsables chinois et africains à Changsha, s’inscrit dans le cadre d’un pacte économique plus large visant à stimuler les exportations continentales vers le marché chinois.
L’initiative étendra l’accès en franchise de droits au-delà des pays les moins avancés (PMA) pour inclure les nations à revenu moyen. « Cela permet aux pays à revenu intermédiaire comme le Kenya, l’Afrique du Sud, le Nigeria, l’Égypte et le Maroc… de pouvoir désormais entrer sur le marché chinois en franchise de droits », a déclaré jeudi à Reuters Hannah Ryder, directrice du cabinet de conseil axé sur l’Afrique Development Reimagined.
Cette mesure devrait accroître l’accès des produits africains à valeur ajoutée au vaste marché chinois. Le Maroc, avec sa base industrielle croissante, notamment dans les secteurs automobile et agroalimentaire, devrait en bénéficier.
Le ministère chinois des Affaires étrangères a également promis un soutien supplémentaire aux PMA pour s’assurer qu’ils ne soient pas désavantagés par le nouvel arrangement. La mesure pourrait contribuer à rééquilibrer les échanges commerciaux avec la Chine. L’année dernière, le pays a enregistré un excédent commercial de 62 milliards de dollars avec l’Afrique.
La valeur des exportations marocaines vers le marché chinois s’est élevée, en 2024, à 1,3 milliard de dollars. La nouvelle mesure tarifaire devrait booster le volume des échanges sino-marocains…