« Nous saluons les efforts et les réalisations des pays africains dans leur quête de paix et de développement et dans leur lutte contre le fléau croissant du terrorisme en Afrique, en particulier dans la Corne de l’Afrique et au Sahel, et appelons à l’affectation de ressources globales supplémentaires pour la lutte contre le terrorisme aux pays en développement afin d’aider les pays africains, en particulier ceux qui sont touchés, à renforcer leurs capacités de lutte contre le terrorisme », lit-on dans la déclaration.
Les BRICS ont loué également « les efforts pour promouvoir le processus de paix au Soudan du Sud et stabiliser la situation en République centrafricaine », précise la Déclaration finale qui fait aussi l’impasse sur « l’autodétermination des peuples ».
Pour réaffirmer son appui aux séparatistes du Polisario, l’Afrique du Sud avait imposé, lors du sommet des BRICS de Johannesburg (août 2023), la question du Sahara dans le communiqué final. « Nous soulignons la nécessité de parvenir à une solution politique durable et mutuellement acceptable à la question du Sahara occidental, conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité de l’ONU et en exécution du mandat de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) », précise la déclaration finale.
Cyril Ramaphosa, chef d’Etat du pays organisateur avait poussé le bouchon plus loin en invitant Brahim Ghali, chef du Polisario, à prendre part au conclave et d’y prononcer un discours devant les participants.
Si le sommet de Kazan a été boudé par l’agence de presse officielle du Front, c’est que la Russie a préféré ne pas indisposer le Maroc, pays avec lequel une alliance stratégique avait été nouée.