Ce sommet duquel le voisin syrien a été écarté a pour ambition de désamorcer les tensions régionales, notamment entre les puissances saoudienne et iranienne. Le nouveau président iranien, Ebrahim Raïssi, a reçu l’invitation au sommet début août mais il n’a pas précisé s’il y participerait.
Outre E. Macron, seul acteur extrarégional, le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, et le roi Abdallah II de Jordanie sont attendus. Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, et le roi Salmane d’Arabie saoudite, également conviés à la rencontre, ont préféré envoyer des représentants.
L’Irak tente de se poser en médiateur entre les pays arabes et l’Iran. Depuis le mois d’avril, Bagdad tente de négocier des pourparlers entre l’Iran et l’Arabie saoudite, afin de réduire les tensions entre les deux puissances régionales.
«Je ne vois pas d’obstacles» à rétablir les liens avec le royaume du Golfe, avait déclaré le président ultraconservateur, E. Raïssi, qui a succédé début août à Hassan Rohani. Pour le chef d’État iranien, l’amélioration des relations avec les pays de la région est une priorité.

Leave A Reply

Exit mobile version