Les chercheurs imputent la violente secousse tellurique à un glissement survenu à des profondeurs de 15 à 25 kilomètres, sur la base de modèles de glissement limité utilisant des données sismiques et géodésiques. Le tremblement de terre qui a fait près de 3 000 morts et plus de 5 000 blessés surtout dans la région de Marrakech-Safi, a ainsi résulté d’une faille de réserve inclinée dans la croûte inférieure, soit sur une faille à pendage prononcé vers le nord.

William Yeck, sismologue à l’US Geological Survey, a déclaré que la rupture profonde du séisme n’a pas brisé la surface, ce qui rend difficile la détermination des failles à l’origine du séisme. « Nous avons une certaine idée des failles de grande surface et une certaine idée de la façon dont elles s’inclinent ou comment elles s’étendent en profondeur, mais leur forme peut changer en profondeur, ce qui rend difficile de les lier à une faille en surface », a-t-il expliqué. Sans une bonne compréhension des répliques, il reste encore plus difficile de déterminer où le glissement s’est produit.

Les chercheurs estiment que même si des événements de cette ampleur ne sont pas inattendus dans les montagnes du Haut-Atlas au Maroc, le séisme, dont l’épicentre a été localisé dans la commune rurale d’Ighil (province d’Al-Haouz), reste sans précédent. Il s’agit d’ailleurs du tremblement de terre le plus meurtrier vécu par le royaume.

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