S. Ait Mahdi a été poursuivi en état d’arrestation, en décembre 2024, pour diffamation, publication d’allégations mensongères visant à porter atteinte à la vie privée et insulte envers des fonctionnaires publics. Dans le cadre de la même affaire, trois autres individus acquittés en première instance ont été condamnés chacun à quatre mois de prison ferme.
Les concernés ont été accusés d’insulte envers des fonctionnaires publics, à la suite d’une plainte déposée par des agents d’autorité provinciaux.
S. Ait Mahdi avait dévoilé les manigances d’éléments de l’administration territoriales pour le moins douteuses dans la gestion post-séisme. Il avait même mis à l’index l’un des gouverneurs de la région pour négligence dans le traitement des dossiers des victimes du tremblement de terre. Nul besoin de rappeler le caractère injuste de la réparation consacrée aux familles qui ont tout perdu dans cette catastrophe naturelle. Plusieurs rapports ont dévoilé les lacunes et appelé les autorités concernées à faire le nécessaire pour rendre justice aux victimes négligées…