Dans le cadre de la refonte du système de santé, la décision de réduire d’une année le cursus en médecine a été adoptée pour remédier, entre autres, à la pénurie en médecins qui affecte le pays. Cette décision ministérielle vise donc à colmater les brèches à l’heure où le chantier de la généralisation de la couverture sociale et médicale avance. Sauf qu’il y a un hic. La décision ministérielle fait sortir les étudiants de leurs gonds. Ces derniers dénoncent des mesures prises à « l’aveuglette ».

Il y a lieu de rappeler que les facs de médecine ne sont pas à premier bouleversement près. En mars 2019, déjà, les étudiants avaient boycotté les cours, les TP, les stages et les examens durant près cinq mois. Le drame est que l’histoire semble se répéter au point de devenir risible. Car à y voir de plus près, les revendications estudiantines liées naguère à la formation et aux infrastructures, sont identiques en presque tous points à celles exigées aujourd’hui.

Khalid Aït Taleb qui n’est pas novice en sait un bout. Pourquoi a-t-il choisi de sonder une voie dont il sait pertinemment qu’elle ne conduit à une impasse ? Une improvisation qui n’est pas sans rappeler celle avec laquelle l’actuel gouvernement tente de gérer la crise de l’enseignement.

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