Dans ce baromètre des risques pays et sectoriels, Coface a évalué 160 économies en fonction de leurs risques macroéconomiques, financiers et politiques, et le Maroc arrive à conserver sa notation “B”, signalant un niveau de risque intermédiaire mais maîtrisé.
Comparé à d’autres pays africains, seuls Maurice et le Rwanda bénéficient d’une note A4, indiquant un niveau de risque plus faible. Malgré cela, le Maroc reste un pays clé en Afrique, grâce à une stabilité économique et financière qui lui permet de limiter les effets d’un environnement mondial tendu. Dans ce sens, le Royaume s’impose comme un acteur relativement résilient, affichant une meilleure évaluation que l’Algérie, la Tunisie, l’Égypte ou encore la Mauritanie, dont les risques économiques sont jugés plus élevés.
Au niveau plus globale, Coface souligne une stabilisation de la croissance mondiale à 2,7 %, mais avec de fortes disparités régionales. Aux États-Unis, l’économie reste dynamique, portée par la consommation des ménages et une politique économique favorable aux entreprises. En revanche, l’Europe fait face à des difficultés, notamment dans l’industrie et la construction, tandis que l’incertitude politique freine la confiance des ménages. Les économies émergentes, de leur côté, subissent l’impact de la montée du dollar et des sorties de capitaux. L’élection de Donald Trump pourrait accentuer ces tensions en durcissant les conditions financières internationales. La Chine, qui affiche un ralentissement marqué, doit également composer avec le risque de nouvelles barrières commerciales américaines.