Des sources officielles algériennes, via les médias, avaient souligné que « la visite du chef de la diplomatie espagnole «était en cours de préparation, et puisque ce processus préparatoire n’a pas donné de résultats décisifs, la visite n’a pu être programmée à la date convenue par les deux parties ». Et d’ajouter qu’« il y avait une coordination dans le processus de préparation entre les parties algérienne et espagnole. Une délégation officielle espagnole est arrivée à Alger afin de finaliser le processus préparatoire de la visite du ministre des Affaires étrangères ».
Le 21 février à Rabat, Pedro Sanchez a réitéré son soutien au plan marocain d’autonomie au Sahara occidental, précisant que sa position n’a pas changé. « Elle a été clairement exprimée dans la feuille de route (du 7 avril 2022) et la Déclaration conjointe (du 2 février 2023) » et réitéré son « engagement avec la solution proposée par le gouvernement du Maroc, sur des bases réalistes ».
L’Algérie avait justifié à son opinion publique la nomination d’un nouvel ambassadeur à Madrid et la fin des sanctions économiques décrétées contre l’Espagne, par le changement de position de P. Sanchez sur le dossier du Sahara. Ahmed Attaf, ministre algérien des Affaires étrangères, est allé jusqu’à annoncer que « l’Espagne s’est alignée de nouveau sur la position européenne. C’est ce que nous avons toujours réclamé (…) Pedro Sanchez a renoncé » à son appui à l’initiative marocaine d’autonomie.