L’expert catalan indique que le royaume est «déterminé à problématiser» ce dossier, par une «asphyxie économique et un isolement» des deux villes.
E. Soler affirme que par cette politique, les Marocains cherchent à ce que les Présides occupés soient un «problème pour l’Espagne» et ainsi contraindre le gouvernement espagnol à en parler. Ajoutant que «ce qu’ils veulent, l’Espagne ne peut et ne veut pas le discuter», en faisant allusion aux Marocains qui, faut-il le rappeler, viennent de décider d’éliminer de tous les panneaux signalétiques où figurent Sebta et Melillia, la notion de « frontière ».
Carmen Calvo, ex-première vice-présidente de l’Exécutif de coalition de gauche, avait rejeté, rappelle-t-on, toute négociation sur l’avenir des deux villes avec le Maroc. «Il n’y a pas de sujet. Sebta et Melillia sont espagnoles. Le gouvernement marocain le sait parfaitement. Le gouvernement espagnol n’en discute pas et personne n’en discute dans ce pays», avait-elle martelé en décembre 2020 en réaction aux déclarations de Saadeddine El Othmani, ex-chef du gouvernement, sur la marocanité des deux villes.
Malgré ce rejet, E. Soler est convaincu que Rabat va continuer à mettre sur la table des discussions la récupération des deux Présides spoliés, comme l’Espagne le fait avec Gibraltar dans ses négociations avec le Royaume-Uni.
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Récupération de Sebta et Melillia : Ce que préconise un stratégiste espagnol
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