L’ancienne secrétaire général du PSU a ajouté que « ce qu’il s’est passé concernant la normalisation (avec l’entité sioniste s’entend, NDLR) en échange de la reconnaissance du plan marocain d’autonomie confirme le déséquilibre des relations, et confirme aussi l’arrogance internationale dans l’imposition de son agenda et de ses politiques (…) alors que la géographie et le droit confirment que le Sahara est marocain ».
La militante de gauche qui n’a pas la langue dans la poche a estimé que les opérations d’établissement de relations diplomatiques entre des pays arabes, dont le Maroc, et Israël ne visent qu’un seul objectif : « anéantir la question palestinienne ».
Depuis 11 mois, après l’opération « Déluge d’al-Aqsa » menée par le Hamas contre les colonies de l’occupation dans l’enveloppe de Gaza, le peuple marocain n’a pas hésité à descendre dans la rue pour exprimer ses convictions. Ainsi, il ne se passe pas de semaine sans les manifestations populaires contre la normalisation avec Israël et dénonçant les massacres des Palestiniens par l’armée israélienne, soient organisées dans l’une des villes marocaines.
Plus, une pétition exigeant la rupture des relations diplomatiques entre Rabat et Tel-Aviv a même été soumise, il y a quelques mois de cela, au cabinet de la Primature. Sans pour autant que cela n’engendre la moindre réaction officielle. Au contraire, on a assisté à une multiplication d’annonces de contrats d’armement entre le Maroc et l’entité sioniste, dont le dernier en date est lié à l’acquisition probable de deux satellites espions.