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Rapatriement des prisonniers et des illégaux : Bruxelles parle des promesses de Rabat…

Entre Bruxelles et Rabat, un nouveau palier semble sur le point d’être franchi en ce qui concerne la situation des Marocains en situation irrégulière, en particulier ceux détenus dans les prisons belges. La Belgique qui entend dynamiser ses relations avec le Maroc aspire, dans la foulée, au rapatriement complet de cette population.
Rapatriement des prisonniers et des illégaux : Bruxelles parle des promesses de Rabat…

Nicole De Moor, ministre belge de l’Immigration, a partagé avec le journal « Het Nieuwsblad » les discussions menées lors de sa visite au Maroc, accompagnée d’une délégation ministérielle dirigée par Alexander De Croo, Premier ministre belge. Elle a souligné que « Rabat nous a assuré qu’elle accepterait le retour des Marocains en situation légale » .

Citant une autre source ministérielle belge, le même média a ajouté que « Bruxelles a évoqué avec la délégation marocaine l’expulsion d’au moins cinq personnes lors de chaque vol régulier », confirmant que « cette possibilité a émergé à la suite de la réunion de la Commission de partenariat ».

D’après le quotidien Le Soir , « la lutte pour le rapatriement des Marocains en situation irrégulière est ardue, Rabat continuant de refuser de coopérer sur cette question ». Toutefois, a rapporté le journal belge, « Bruxelles a obtenu des engagements marocains pour le retour de ces individus en situation irrégulière, ainsi que l’ouverture d’un bureau de liaison judiciaire ; ce bureau constitue le deuxième du genre pour la Belgique, après celui établi aux États-Unis  ».

Sur le site de la RTBF , on lit que « la situation des détenus de nationalité marocaine dans les prisons belges a été abordée lors de la réunion de la Commission mixte supérieure, Bruxelles visant à expulser environ 1.100 détenus ».

Si aucune réaction officielle de la part des responsables marocains n’a été enregistrée, tel n’est pas le cas pour des défenseurs des droits de l’homme qui, sceptiques, diffèrent pareil agenda. A leurs yeux, cela ne sert, in fine, que les intérêts bien compris de la Belgique.

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